
L’“Indien” dans les journaux de l’entre-deux-guerres : étude des représentations des Kanien’kehá:ka de Kahnawá:ke dans les quotidiens montréalais (1918 -1939) Maîtrise en histoire, Université de Sherbrooke
Dir. Harold Bérubé
Curriculum vitae
Thomas Poirier est titulaire d’un baccalauréat en histoire de l’Université de Sherbrooke. Depuis l’automne 2024, il est candidat à la maîtrise en histoire sous la direction de Harold Bérubé, professeur au Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke et cochercheur au Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM).
Son projet de recherche, intitulé « L’“Indien” dans les journaux de l’entre-deux-guerres : étude des représentations des Kanien’kehá:ka de Kahnawá:ke dans les quotidiens montréalais (1918-1939) », s’intéresse aux représentations de la collectivité autochtone de Kahnawá:ke colportées dans les journaux montréalais entre 1918 et 1939, période durant laquelle la presse de la métropole canadienne est omniprésente dans l’espace médiatique québécois. À travers une étude des quotidiens Le Devoir (1910), La Presse (1884), The Montreal Star (1869-1979) et The Montreal Herald (1811-1957), le projet vise à interroger le rôle des médias dans la formation des perceptions du grand public à l’égard des Premières Nations du Québec et à explorer la place de Kahnawá:ke dans l’imaginaire métropolitain montréalais.
Thomas est récipiendaire de trois bourses d’excellence : la bourse d’admission à la maîtrise du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ), la bourse d’admission à la maîtrise du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et la bourse d’admission à la maîtrise de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. Il a également obtenu la bourse de soutien aux stages d’initiation à la recherche de l’Université de Sherbrooke. Depuis l’été 2024, il est auxiliaire de recherche pour le projet « “Défendre les petits et les faibles contre les grands et les forts” : les imprimés populaires oubliés et leurs lectorats (1940-1965) », sous la supervision de Harold Bérubé, de Marie-Pier Luneau, professeure au Département des arts, langues et littératures de l’Université de Sherbrooke, et de Jean-Philippe Warren, professeur au Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia.