À propos

Le Laboratoire est une équipe en partenariat née en 2006 pour promouvoir la recherche et l’expérimentation en histoire et en patrimoine urbains. Ses membres partagent les objectifs suivants : contribuer à l’avancement des connaissances et à leur diffusion, créer des lieux d’échange, s’engager dans la cité, former une relève en recherche partenariale et en histoire publique.

Estampe, À Clio, Anonyme, vers 1850, Musée McCord, M932.8.1.154

L’équipe du Laboratoire est réunie autour d’un objectif de mobilisation des connaissances et est engagée dans la recherche fondamentale et appliquée. Par la complémentarité des expertises, par son double ancrage au sein de l’université et dans la communauté et par son mode de fonctionnement fondé sur le partenariat, la coproduction des savoirs et leur diffusion auprès de divers publics, le Laboratoire occupe un créneau unique.

La collaboration au sein de l’équipe s’exprime par des activités communes autour du thème Villes : espaces, cultures et sociétés. Cette thématique définit bien l’orientation fondamentale d’une équipe mobilisée autour des enjeux de l’histoire et du patrimoine et interpelée par l’ancrage spatial et territorial des faits de société et de culture urbaines. De manière plus précise, la programmation se déploie autour de 3 axes thématiques : 1) Lieux urbains, cultures urbaines et milieux de vie ; 2) Montréal, plaque tournante des échanges ; 3) Penser, gérer et construire la ville. Elle est complétée par 3 axes transversaux : 4) Communiquer, enseigner, apprendre ; 5) Humanités numériques ; 6) Patrimonialisation, commémoration et exposition. Ces axes complémentaires sont étroitement liés aux champs d’intervention des partenaires et aux finalités visées par les activités de transfert et de valorisation de l’équipe. Ils témoignent aussi du poids du numérique dans tous les chantiers de recherche et de mobilisation.

Au sein de ces axes prennent vie des projets de recherche subventionnés, des initiatives d’histoire appliquée, des collaborations visant l’élaboration de produits et d’outils numériques novateurs ainsi que des activités de diffusion et de mobilisation des connaissances. Les projets de l’équipe alimentent des publications, des conférences et colloques, des expositions, des sites Web et autres plateformes numériques ainsi que des ressources pédagogiques. Ils contribuent à l’étude et à la valorisation du patrimoine.

Au 1er janvier 2022, le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal réunit 17 cochercheurs et cochercheuses, 25 collaborateurs et collaboratrices ainsi que 15 organismes partenaires. Il compte aussi de nombreux membres étudiants et quelques membres diplômés.

Le Laboratoire est hébergé par le Département d’histoire et bénéficie de la reconnaissance et du soutien de la Faculté des sciences humaines de l’UQAM. L’équipe et ses projets reçoivent le soutien financier du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, d’autres ministères et organismes contribuent aussi au financement de certains projets de l’équipe.

Objectifs

Le nom Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal exprime le cœur de la mission qui réunit ses membres : la volonté de contribuer à l’avancement des connaissances relatives à l’histoire et au patrimoine urbains, particulièrement de Montréal, de favoriser la diffusion de connaissances à leur sujet, et de soutenir les organismes gouvernementaux, les institutions culturelles et les milieux communautaires et associatifs qui œuvrent à leur interprétation et à leur mise en valeur. Le LHPM se veut un lieu d’échanges, d’innovation et d’expérimentation de nouvelles formes de recherches appliquées en histoire et en patrimoine. Par ses projets et ses activités de formation, il œuvre à une plus grande intégration du numérique à la recherche et à la diffusion des connaissances.

De manière plus précise, le Laboratoire vise l’atteinte des objectifs suivants:

  • Contribuer à l’avancement des connaissances
    en offrant un lieu stimulant de discussion et de réflexion. La recherche dans les domaines de l’histoire et du patrimoine urbains est particulièrement mise en valeur grâce à des activités diversifiées.
  • S’engager dans la cité
    pour appuyer les milieux culturels et l’action citoyenne. Cet engagement favorise le transfert des connaissances et augmente les retombées sociales de la recherche universitaire.
  • Diffuser les connaissances en histoire et en patrimoine
    en offrant un éventail de produits à l’intention de publics variés. Ces activités de diffusion reposent sur les ressources et l’expertise des partenaires.
  • Promouvoir le développement de compétences et l’appropriation de nouvelles pratiques numériques
    par une offre soutenue d’activités de formation et d’expertise numérique aux membres chercheurs, partenaires et étudiants de l’équipe.
  • Créer des lieux d’échanges et de débats
    réunissant une diversité d’acteurs de l’histoire et du patrimoine. Les ateliers, les conférences et les colloques permettent un partage des réflexions sur les enjeux de la recherche et les projets en cours.
  • Former une relève en histoire et en patrimoine
    en proposant une expérience professionnelle au sein des organismes partenaires. Ainsi les étudiants et les étudiantes peuvent enrichir leur formation universitaire en approfondissant leurs compétences en recherche appliquée et en mobilisation des connaissances.

Formation à la recherche dans un cadre partenarial

Le Laboratoire est un milieu stimulant − interdisciplinaire, multisectoriel et interuniversitaire – qui contribue grandement à la formation étudiante. Il réunit des chercheurs et chercheuses universitaires et des professionnels issus d’un large éventail de disciplines : histoire, histoire de l’art, muséologie, archéologie, archivistique et bibliothéconomie, études urbaines et touristiques, éducation, architecture.

Tout en valorisant la formation à la recherche fondamentale aux trois cycles d’étude, le LHPM s’investit tout particulièrement dans la formation à la recherche appliquée et partenariale et favorise le développement d’aptitudes au transfert et à la valorisation. De plus, vu la composition interdisciplinaire de l’équipe et la place du numérique dans sa programmation scientifique, les activités proposées au personnel de recherche et aux étudiants et étudiantes visent à accroître leurs compétences numériques et leur sensibilité à l’apport des autres disciplines. La stratégie de formation comporte plusieurs éléments : offre de contrats de recherche, la plupart encadrés en partenariat ; organisation des ateliers numériques et méthodologiques du LHPM et de l’École d’été Montréal numérique (2014-2017) ; stages rémunérés de 1er cycle ; intégration des étudiants et étudiantes aux activités scientifiques, dont les Journées annuelles, le Cycle de conférences, les colloques et journées d’étude ; participation étudiante à la communication des résultats des projets auxquels ils sont associés; appui à la diffusion de leurs propres travaux. L’ensemble des moyens mobilisés crée une offre abondante de situations d’apprentissage et d’activités de formation.

De plus, les nombreux projets de recherche appliquée pilotés par les membres (universitaires et partenaires) du Laboratoire, l’éventail de lieux d’accueil des adjoints de recherche, de sujets à explorer et de tâches à effectuer répondent aux besoins de formation pratique des étudiants et des étudiantes. Les partenariats structurés et les conditions exceptionnelles de mentorat au sein des organismes partenaires créent un cadre propice à l’approfondissement des compétences en histoire appliquée : préparation de dossiers de recherche, participation à l’élaboration et à la préparation d’outils de formation ou d’animation, recherches ciblées (documentaire, iconographique, audiovisuelle, d’artéfacts), analyse et sélection de matériel pour les outils d’animation, de diffusion ou de formation, écriture de vulgarisation.