Projets de recherche en cours

De nombreux projets, réalisés pour la très grande majorité en partenariat, donnent vie à la programmation scientifique du Laboratoire. La liste présentée rassemble des projets collectifs au Laboratoire; des collaborations nées au sein du Partenariat Montréal, plaque tournante des échanges ou du Laboratoire; des initiatives de recherche fondamentale ou appliquée portées par des chercheurs universitaires ou par des organismes partenaires. Les fiches détaillées des projets offrent une vue d’ensemble des objectifs et du déroulement de la recherche ainsi que des réalisations associées.


Les acteurs économiques du Vieux-Montréal à l’époque victorienne

Joanne Burgess, UQAM

Alan Stewart, historien

Ce projet vise à documenter certains acteurs économiques méconnus (individus et sociétés) de l’époque victorienne associés à des immeubles commerciaux, notamment des magasins entrepôts et des maisons-magasins, du site patrimonial dMontréal (arrondissement du Vieux-Montréal)Il cible tout particulièrement le commerce de « dry goods » ou magasins de nouveautés. L’objectif est de constituer des dossiers documentaires, retracer la généalogie de chaque société et de ses associés, puis établir un portrait global de ce secteur névralgique du négoce du Vieux-Montréal au XIXe siècle.  

Agents mémoriels, un engagement citoyen d’hier à aujourd’hui

Martin Drouin, professeur, UQAM

Alain Roy, historien

MariFrance Charrette, Chercheuse en histoire

Ce projet de recherche vise à examiner l’apport des sociétés historiques et des associations citoyennes à la construction de la mémoire québécoise, tant à travers le temps que dans la diversité de leurs apports. Le projet, mené de manière collaborative, entend combiner la recherche « traditionnelle » avec l’utilisation d’outils ouverts pour favoriser une contribution élargie et une accessibilité accélérée des résultats.

Les Belges à Montréal

Paul-André Linteau, UQAM

Mario Robert, Société historique de Montréal

S’inscrivant dans le chantier sur les Belges en Amérique du Nord, ce programme de recherche met l’accent sur les mouvements migratoires belges vers Montréal. D’une part, il s’intéresse aux caractéristiques d’ensemble de la communauté belge dans la métropole, d’autre part, il aborde des trajectoires particulières (familles, professions, réseaux).

Bibliographie sur l’histoire de Montréal

Paul-André Linteau, UQAM

Léon Robichaud, Université de Sherbrooke

La recherche en partenariat engendre une riche moisson de produits et d’événements culturels, certains parrainés par le Laboratoire, d’autres par ses partenaires. Figurent parmi ces réalisations collectives de nombreuses expositions, des sites et contenus Internet et plusieurs activités et publications grand public destinées aux amateurs de patrimoine et d’histoire. Le Laboratoire propose aussi un cycle annuel de tables rondes, conférences et visites commentées d’exposition.

Célébrer Le Chaînon: au service des femmes depuis 90 ans

Josée Lefebvre, MEM – Centre des mémoires montréalaises

Une formidable collaboration s’est mise en place en 2021 et en 2022 en vue de célébrer les 90 ans d’existence de l’Association d’entraide Le Chaînon, un organisme toujours pertinent, vibrant et dynamique qui a su se moderniser en préservant son accueil unique.

chrono

Chronologie de Montréal

Paul-André Linteau, UQAM

Mario Robert, Ville de Montréal

Léon Robichaud, Université de Sherbrooke

Fondée en 1642, Montréal a une histoire riche et diversifiée, s’étendant sur plusieurs siècles. La Chronologie de Montréal permet d’en identifier les moments les plus marquants. S’adressant autant aux amateurs d’histoire qu’aux spécialistes, elle fournit un cadre de référence et permet de l’aborder sous plusieurs angles. Elle s’ajoute à la Bibliographie sur l’histoire de Montréal, également disponible en ligne.

Le Chronomorphe

Léon Robichaud, Université de Sherbrooke

Vanessa Blais, Collège Édouard-Montpetit

Le Chronomorphe est un « visualisateur » Web 3D permettant de contrôler la vue pour observer un modèle de bâtiment sur tous les angles à même un navigateur Internet, et ce, sans le besoin de greffon (plug-in) additionnel. Lorsque le modèle est chargé dans l’application, une ligne du temps permet de contrôler l’affichage de la structure selon les dates marquantes de son histoire. D’autres informations contextuelles peuvent être associées à une année. Outre la structure du bâtiment, il est possible d’afficher des images (photos d’archives), des détails historiques et des angles de vues préconfigurées en fonction de l’année courante.

Cette recherche s’inscrit dans le vaste projet Nourrir un quartier, nourrir la ville. Elle vise à mieux comprendre la commercialisation des produits alimentaires en milieu populaire montréalais, de 1947 à 1963, en même temps qu’à permettre la découverte d’un riche patrimoine archivistique. Le projet se concentre sur une partie d’un quartier aujourd’hui disparue, le quadrilatère formé par les rues Papineau-Wolfe, Dorchester (René-Lévesque)-Craig (Saint-Antoine).  Ce dernier subit des transformations majeures durant cette période.  À la lumière de ces changements, la recherche a pour objectif d’examiner la nature et l’évolution des commerces de l’alimentation ainsi que leur déploiement dans l’espace; d’identifier certaines caractéristiques des commerçants pour mieux saisir leur importance dans le tissu social d’un vieux quartier industriel situé non loin mais en marge d’un centre-ville. Le projet doit mener à la réalisation d’un article et l’utilisation des techniques novatrices de la géolocalisation favorisera la mise en valeur des résultats de la recherche.

La première pelletée de terre qui annonce le début de la construction du pont Jacques-Cartier a lieu en 1925; lequel est ouvert à la circulation en 1930. Bientôt centenaire, le pont Jacques-Cartier témoigne d’une réussite d’ingénierie et d’un patrimoine infrastructurel de l’acier et du design. Il est aussi l’expression du défi, toujours actuel, que représente la traversée du fleuve et rappelle l’importance de ce dernier pour l’identité montréalaise. Cette recherche mènera à la rédaction d’une monographie et d’un ouvrage illustré, ainsi qu’à la réalisation d’une exposition sur trame chronologique (en partenariat avec une organisation muséale) des plans, devis et illustrations des diverses étapes de constructions du pont.

Depuis 2012, une équipe du Laboratoire élabore un inventaire exhaustif et critique des activités de transbordement et d’entreposage de la portion maritime du canal de Lachine, des écluses de Montréal (Vieux-Port) aux écluses de Saint-Gabriel. Le croisement de sources cartographiques et sérielles permet de localiser de façon précise les occupants pertinents pour les années 1880, 1890, 1913, 1950 et 1964 et offre un portrait détaillé de leurs activités. En 2017, des cartes dotées de filtres permettant d’interroger les résultats selon la fonction ou le secteur d’activités sont réalisées. En 2018, le volet cartographique est bonifié d’éléments iconographiques. L’année suivante, les applications cartographiques ont été adapté à des différents types de support numérique et elles seront aussi bientôt accessibles sur la plateforme SCHEMA. Le projet donnera lieu à la publication d’articles scientifiques et à la réalisation d’activités de mobilisation menées par Parcs Canada.

Devenir Montréalais au 19e siècle

Joanne Burgess, UQAM

Ce projet se situe au croisement de trois chantiers de recherche que mène Joanne Burgess sur Montréal au 19e siècle : l’étude des acteurs, des pratiques et des espaces commerciaux du Vieux-Montréal, alors le centre bourgeois et quartier des affaires de la ville; l’étude des modalités d’approvisionnement en produits de base (lait et pain) d’une métropole alors en forte croissance; l’étude des mouvements migratoires, surtout ceux issus des campagnes québécoises, et des parcours familiaux, sociaux et professionnels qui font de ces migrants de nouveaux Montréalais.

Documentation sémantique de la spatialité urbaine : les données ouvertes et liées, l’histoire et les défis d’une géographie multiple en constante évolution

Joanne Burgess, UQAM
Léon Robichaud, Université de Sherbrooke
Philippe Michon, Analyste en web sémantique, Réseau canadien d’information sur le patrimoine

Ce projet a pour objectif d’identifier les indicateurs qui permettent de décrire au sein d’un modèle sémantique un territoire, l’appartenance à celui-ci ou encore sa transformation (que ce soit les noms, les frontières administratives, la géographie naturelle, etc.) ainsi que les enjeux que soulève la documentation du territoire en milieu patrimonial (aspects historiques, politiques, légaux, sociaux, etc.).

Ce projet vise la valorisation de connaissances sur l’histoire de l’alimentation au Québec du 19e au 21e siècle afin de contribuer à l’innovation sociale dans la sphère de l’alimentation. Le chantier est mené en étroite collaboration avec l’Écomusée du fier monde, avec le milieu scolaire (CSDM) et avec des organismes communautaires faisant la promotion de la transformation des pratiques alimentaires, de la sécurité alimentaire et d’une alimentation durable. Pour répondre aux besoins de ces partenaires et soutenir leur action, des outils numériques tels que des applications cartographiques utilisant la plateforme SCHEMA et des webdocumentaires interactifs sont en cours de développement grâce à l’expertise du labdoc de l’UQAM. Le projet vise à coconstruire des outils de valorisation et de transfert créatifs et novateurs qui seront appropriés par les milieux scolaire, muséal et communautaire et contribueront à l’innovation sociales.

Géolocaliser les images des albums de rues Massicotte

Alban Berson, BAnQ
Léon Robichaud
, Université de Sherbrooke
Joanne Burgess
, UQAM

Mené conjointement par BAnQ et par le LHPM, ce projet vise à offrir au public une interface cartographique permettant de repérer le contenu d’une collection particulièrement appréciée des historiens et des amateurs d’histoire de Montréal, soit la collection d’albums de rues Massicotte. Géolocalisées par l’usage combiné de SIG et de sources historiques telles que des annuaires municipaux et des atlas anciens, ces images dépeignent diverses facettes du Montréal des années 1850 à 1920, notamment le paysage bâti de l’époque. Dans une phase ultérieure, il est envisagé de faire appel aux outils et aux techniques de participation collaborative pour ouvrir au public l’exercice de géolocalisation et accélérer l’enrichissement des métadonnées disponibles.

Histoire illustrée et interactive du Mile End

Justin Bur, Mémoire du Mile End

Michelle Comeau, UQAM

Le projet d’histoire illustrée du Mile End cherche à documenter les lieux d’intérêt historique et patrimonial du quartier Mile End et à diffuser ces informations au grand public dans une série de textes illustrés publiés sur le site web de Mémoire du Mile End. Pour en faciliter le repérage, les lieux sont identifiés sur une carte interactive donnant accès aux textes. En 2015-2016, le Laboratoire a collaboré à documenter 3 des 32 sites affichés sur la carte au moment du lancement de celle-ci en décembre 2016. À l’hiver 2018, le Laboratoire contribue à documenter 3 nouveaux sites.

Historique des mouvements coopératifs et communautaires qui ont marqué le Plateau Mont-Royal dans les années 1970 à 2000

Jean-Claude Robert, UQAM
Huguette Loubert
, Société d’histoire du Plateau Mont-Royal

Ce projet de recherche vise documenter l’histoire des mouvements coopératifs et d’entraide qui se forment sur le Plateau Mont-Royal entre les années 1970 et 2000. À partir de l’historiographie sur les mouvements populaires et communautaires, des journaux montréalais, des documents et des archives de certains groupes existants, le projet permettra d’identifier les personnes-ressources de ces mouvements et de recueillir leur témoignage sur leur expérience militante.

Interpréter et cartographier l’urbanisation de Mercier au début du 20e siècle

William Gaudry, Université du Québec à Montréal

Harold Bérubé, Université de Sherbrooke

Ce projet de recherche vise à faire le portrait socio-économique et démographique des « nouveaux développements » qui se concurrencent dans Mercier (anciennement Longue-Pointe) au début du 20e siècle. Il servira notamment à hiérarchiser la popularité de ces banlieues, à déterminer le profil type des chefs de ménage qui s’y établissent et, enfin, à visualiser les trajectoires géographiques de ces derniers à partir de leur dernière adresse connue. Le projet de recherche mettra à profit la cartographie QGISis, qui permettra de localiser les projets domiciliaires étudiés ainsi que plusieurs moyennes statistiques (âge des chefs de ménage, salaire annuel, nombre d’enfants, religion, ethnicité, etc.).

Les praticiens de l’histoire urbaine utilisent presque systématiquement les journaux des métropoles qu’ils étudient comme sources. Si certains d’entre eux y vont d’une réflexion critique sur ces sources, cette réflexion demeure généralement superficielle, les journaux étant utilisés pour saisir différents aspects de la vie urbaine qui ne sont pas directement liés à la presse. Dans le cadre de ce projet de recherche, qui se situe au carrefour de l’histoire urbaine et de l’histoire culturelle, il s’agira d’analyser plus en profondeur les rôles que joue et la position qu’occupe la presse à grand tirage dans l’écosystème urbain.

L’encyclopédie en ligne Mémoires des Montréalais

Josée Lefebvre, MEM – Centre des mémoires montréalaises

Le site Web Mémoires des Montréalais est une création du MEM – Centre des mémoires montréalaises, à laquelle collabore ponctuellement le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal. La plateforme Web lancée en juin 2016 rend accessible à un vaste public un savoir et une expertise créés par le Centre au fil de ses nombreux projets. Le site s’enrichit régulièrement au gré des projets et des collaborations., Plus de 500 articles et de nombreux dossiers thématiques permettent de découvrir la ville autrement.

Le marché Sainte-Anne, le parlement et Montréal-Capitale: nouveaux regards et reconstitution 4D

Joanne Burgess, UQAM

Louise Pothier, Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire

Alain Roy, historien

Le site archéologique du marché Sainte-Anne et du parlement de la province du Canada est un haut-lieu de l’histoire de Montréal au 19e siècle. Alors qu’on envisage sa mise en valeur, le projet de recherche explore et fait connaître des dimensions méconnues de cette histoire, qu’il s’agisse de la construction et de l’usage commercial du marché, de son rôle central comme parlement, de son incendie et de ses conséquences, ainsi que des facettes multiples de Montréal comme capitale dans les années 1840. Pour ce faire, une approche multidisciplinaire, combinant des recherches en histoire, en archéologie, sur la culture matérielle et une modélisation 4D, favorise une appréhension globale du lieu pour lui redonner tout son sens.

Montréal en 1725

Léon Robichaud, Université de Sherbrooke

Vanessa Blais, Cégep Édouard-Montpetit

Le projet Montréal en 1725 a pour objectif de reprendre et réactualiser les données alphanumériques, cartographiques et tridimensionnelles créées par le Groupe de Recherche sur Montréal du Centre Canadien d’Architecture. Les données alphanumériques ont été rendues accessibles sur le site Adhémar (http://www.remparts.info/adhemar_php) mais les autres données étaient dans des formats plus complexes à transposer vers les applications actuelles. Les travaux sur l’année 1725 ont pour objectif de valider une méthodologie qui permettra par la suite de traiter l’ensemble des données.

Notre pain quotidien. Reconstituer l’histoire du pain à Montréal, d’hier à aujourd’hui

Joanne Burgess, UQAM
Éric Giroux, Écomusée du fier monde

Ce projet vise à documenter l’histoire du pain à Montréal, des débuts de la colonie à aujourd’hui. Il permettra de mieux comprendre les grandes étapes de l’évolution de la boulangerie : du petit atelier de fabrication artisanale à la production industrielle en usine. La question de l’approvisionnement en blé et en farine du marché montréalais sera aussi abordée, ainsi que les enjeux contemporains liés à cette industrie. La recherche ciblera plus particulièrement le contexte du Centre-Sud et l’expérience de ses résidants. Les technologies numériques seront mobilisées pour créer des outils d’interprétation interactifs qui illustreront certains volets de la recherche. Les résultats obtenus seront mis en valeur lors d’une exposition qui sera présentée à l’Écomusée du fier monde.

Mené en collaboration avec le Musée MCord, ce projet se déploie autour de la collection de gravures sur bois produites par John Henry Walker. Le chantier poursuit trois objectifs : mieux documenter la collection mise en ligne au tournant des années 2000, analyser le Montréal victorien représenté au sein de l’œuvre du graveur, et enfin, mieux connaître les lieux de diffusion des estampes et la pratique professionnelle de Walker. L’analyse, toujours en cours, de près de 375 gravures de paysages urbains montréalais, révèle un dialogue constant entre le discours visuel produit par John Henry Walker et les discours commémoratifs, journalistiques et promotionnels élaborés et diffusés par certains de ses contemporains.

Penser et construire la ville questionne l’existence –ou non– d’une communauté de villes, dont Montréal ferait partie, partageant entre elles des savoirs et savoir-faire en matière d’aménagement et d’urbanisme entre les années 1860/70 et 1930. La place qu’occuperait Montréal au sein de cette communauté qui se serait constituée le long des fleuves Saint-Laurent et Hudson est aussi analysée. La période couverte par notre étude est cruciale dans l’histoire de l’urbanisation, car nombreuses sont les décisions prises à ce moment qui encore aujourd’hui portent à conséquence. Ce projet mènera à la production d’articles et d’une monographie.

Chas. E. Goad Co., Insurance plan of city of Montreal, Quebec, Canada, volume III, 1915, pl. 119

Pour un meilleur accès aux cartes anciennes de Montréal

Jean-François Palomino, Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Léon Robichaud, Université de Sherbrooke

Ce projet, mené par le Laboratoire en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), vise à faciliter l’accès aux plans d’assurance-incendie de Montréal conservés et diffusés par BAnQ, par le géoréférencement des plans et par la mise en ligne d’une carte-index interactive.

Ressources numériques à l’intention de publics scolaires

Steve Quirion, Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social

Spécialisé dans l’intégration des technologies dans l’enseignement, le RÉCIT de l’univers social a développé, en collaboration avec le Partenariat de recherche Montréal, plaque tournante des échanges, des tâches d’apprentissage spécifiquement liées à l’histoire de Montréal pour les élèves du primaire et du secondaire. Ces activités pédagogiques ont été intégrées aux sites déjà très fréquentés du RÉCIT de l’univers social : Sociétés et Territoires (primaire) et Documents d’histoire et de géographie (secondaire). Les tâches d’apprentissage pour le primaire sont géolocalisées sur une carte interactive alors que celles du secondaire sont utilisées sur Documents, un site de type Pinterest qui regroupe une variété de documents historiques : sources primaires et secondaires, iconographies, cartes, graphiques, etc.

Système de Cartographie de l’HistoirE de MontréAl (SCHEMA)

Léon Robichaud, Université de Sherbrooke
Joanne Burgess, UQAM

Initié en 2015 par le Partenariat de recherche Montréal, plaque tournante des échanges et le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (LHPM), le Système de Cartographie de l’HistoirE de MontréAl (SCHEMA) est une infrastructure en ligne de données historiques géospatialisées et de visualisation de données vectorielles et matricielles. Cette plateforme assure la pérennité, l’accessibilité et la visualisation des données.

Ville-Marie 20xx

Julia Poyet, UQAM

Le projet Ville-Marie 20xx s’inscrit dans les projets du Laboratoire et de Montréal, plaque tournante des échanges. Son principal objectif est de travailler en collaboration avec des enseignantes et des enseignants du primaire de la ville de Montréal dans le développement d’activités en sciences humaines permettant à leurs élèves de découvrir le patrimoine et l’histoire de leur quartier. En 2016, deux éditions du projet ont déjà été mises en place (Ville-Marie 2014 et Ville-Marie 2015), donnant lieu à la rédaction et la diffusion de plusieurs trames d’activités et à l’édition d’un petit livre documentaire entièrement réalisé par les élèves d’une classe de cinquième année d’une école du quartier Centre-Sud. Basée sur un principe de recherche-collaborative, chaque édition est originale, co-construite avec chaque enseignant.e afin de l’adapter au contexte de sa classe.