Journée annuelle du LHPM du 26 novembre 2014

Revisitons, en un clin d’œil, les faits marquants de la journée annuelle du LHPM, tenue le 26 novembre dernier.

La fin de matinée aura permis de souligner, en présentations éclair, quelques réalisations marquantes des derniers mois. Le succès de l’école d’été Montréal numérique. Temps et espace a été souligné et Joanne Burgess a fait un bref retour sur l’activité tenue en août dernier. Quant à l’ouvrage Quartier Disparus, son co-auteur Paul-André Linteau a dit quelques mots sur la parution de ce très beau livre qui souligne l’héritage de l’exposition du même nom qui s’est tenue au Centre d’histoire de Montréal. Aussi, les projets de recherche de deux collaboratrices du Laboratoire, toutes deux boursières du programme de perfectionnement du service du personnel enseignant de l’UQAM, ont été présentés. Le projet de Peggy Roquigny traitera de la débutante Marcelle Landreau pour étudier les réseaux de sociabilité et l’appropriation de l’espace urbain dans le Montréal des années 1930. La recherche de Michelle Comeau se penchera sur le petit commerce de l’alimentation dans un quartier populaire entre 1940 et 1965. Cette recherche s’inscrit dans le projet « Nourrir le quartier, nourrir la ville », soutenu par l’Écomusée du fier monde et le LHPM.

Dans l’après-midi, l’équipe a pu échanger sur les projets en cours et constater combien le Partenariat de recherche Montréal plaque tournante des échanges est fructueux. Ainsi, Éric Giroux de l’Écomusée du fier monde a présenté l’avancement du projet sur l’entreprise de confitures et marinades Raymond, qui fera l’objet d’une prochaine exposition.

Alain Gelly de Parcs Canada et Yvon Gagnon,  agent de recherche, ont offert un exposé sur l’inventaire spatio-temporel des activités de transbordement et d’entreposage au Canal de Lachine, en 1880, 1890, et 1913. Finalement, Harold Bérubé de l’Université de Sherbrooke était présent par vidéo pour expliquer son projet d’étude des mutations du Golden Square Mile, un quartier ayant subi plusieurs transformations entre 1945 et 1980.

Le Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal assoit de plus en plus sa position de leader dans l’intégration de l’histoire et du numérique. Les nombreux exposés portant sur le sujet l’ont démontré. Une délégation de jeunes chercheurs sherbrookois, tous adjoints de recherche au sein du LHPM, a présenté divers outils numériques utilisés dans le cadre des projets du LHPM et de Montréal, plaque tournante des échanges. Dhyana Robert a présenté l’application de partage bien connue HistoryPinet et les possibilités qu’elle offre pour la mise en valeur des photographies d’archives de la Ville de Montréal. Les données de référencement géo-historiques ont aussi été au programme avec la communication de Philippe Michon, qui a traité de la conception des outils d’analyse et des jeux de données numériques utilisées par les historiens. Enfin, Rose Lewis a présenté l’application MapWarper, qui facilite l’exploitation des cartes anciennes en permettant leur lecture comparée avec les trames urbaines contemporaines.

D’autres projets numériques ont retenu l’attention des membres de l’équipe. La modélisation 3D/4D des gares patrimoniales de Montréal, projet mené par Nathalie Charbonneau, agente de recherche en patrimoine et numérique, en collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications, aura permis de voir concrètement l’intérêt et les défis de la modélisation dans l’étude de ces immeubles complexes et de leur évolution dans le temps. Léon Robichaud, co-directeur du Laboratoire, a exposé certains volets du travail d’’élaboration d’une infrastructure de données géohistoriques qui permettra à l’équipe d’approfondir l’analyse spatiale de l’histoire de Montréal. Finalement, Paul-André Linteau, co-directeur du LHPM, et Kim Petit, coordonnatrice aux projets numériques du Partenariat de recherche Montréal, plaque tournante des échanges, ont présenté en avant-première la bibliographie numérique de l’histoire de Montréal, dont le lancement est prévu le printemps prochain.

La journée annuelle ne saurait être complète sans la remise des bourses d’excellence du LHPM. Trois récipiendaires ont été récompensés cette année. Il s’agit des étudiants à la maîtrise Anna Demay (UQAM) et Philippe Michon (Université de Sherbrooke) ainsi que de l’étudiant au doctorat William Gaudry (UQAM). La journée s’est clôturée par un vin d’honneur, donnant l’occasion aux participants de féliciter les boursiers et de poursuivre leurs échanges stimulants.