Le Laboratoire tient à féliciter…

Ce printemps, certains membres étudiants du Laboratoire ont été lauréats de bourses reconnaissant l’excellence de leur dossier académique.  

Olivier Chiasson-Losier, étudiant au baccalauréat en histoire à l’Université de Sherbrooke, et le candidat à la maîtrise en histoire à l’UQAM Philippe Bélanger-Landry se sont tous deux vus décerner la Bourse de maîtrise du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) 2022-2023. Le projet de mémoire d’Olivier, qu’il entreprend sous la direction de Léon Robichaud, membre du bureau de direction du LHPM, s’intitule La résolution des conflits à Montréal sous le régime français. Analyse spatiale du recours à la justice. Celui-ci a pour but de détailler le lien entre les conflits urbains et le rapport à l’espace dans le Montréal du tournant du XVIIIe siècle. Grâce à l’étude des archives judiciaires, puis à l’utilisation subséquente d’outils géomatiques, son travail tentera d’élargir les connaissances sur le rôle des institutions, notamment judiciaires, dans le développement urbain d’une ville en formation.  De son côté, Philippe a reçu les honneurs pour son projet de mémoire, portant sur La représentation de l’altérité raciale dans les jouets au Canada de 1945 à 1980. Effectué sous la direction de Joanne Burgess, directrice du Laboratoire, ce dernier s’intéresse aux stéréotypes raciaux ou ethniques associés aux différents jouets « racisés » vendus lors de cette période.  Le projet cherche à déterminer la manière dont ces jouets ont pu contribuer à la constitution, dans l’imaginaire collectif canadien, de groupes plus ou moins monolithiques qui ont été présentés comme « Autres » en raison de facteurs « raciaux » qui leur ont été attribués.  

Pour sa part, Claudèle Richard, candidate à la maîtrise en histoire à l’UQAM, est récipiendaire de la Bourse de doctorat du CRSH 2022-2026. Elle amorcera à l’automne 2022 son parcours doctoral en études urbaines à l’UQAM sous la supervision de Dany Fougères, membre de la direction scientifique du Laboratoire. Puisque les zones ferroviaires sont vues à la fois comme des non-lieux, mais aussi comme un acteur important de la vie quotidienne faisant souvent obstacle à la mobilité intra-urbaine, son projet de thèse, ayant pour titre Le ferroviaire comme héritage dans l’urbanisme montréalais contemporain, vise à étudier la présence du rail dans l’écosystème urbain de Montréal, cela en tenant compte de son historicité. Cela lui permettra à terme de proposer des manières novatrices et durables d’envisager le dialogue ville/ferroviaire.  

Mathieu Roy, candidat à la maîtrise en histoire à l’UQAM, a finalement décroché la Bourse Paul-André Linteau en histoire du Québec. Créée grâce à la générosité du professeur émérite Paul-André Linteau, codirecteur du LHPM, cette bourse est destinée à une personne inscrite au doctorat en histoire et dont le sujet de thèse porte sur l’histoire du Québec, de la Nouvelle-France à aujourd’hui, ou sur un aspect de celle-ci. Son projet de thèse, Coopératisme, État et société au Québec (1940-1983), est dirigé par Stéphane Savard (UQAM) et codirigé par Harold Bérubé, collaborateur du Laboratoire. Mathieu s’intéresse ainsi à l’influence du coopératisme dans la redéfinition du libéralisme au Québec, à la relation complexe que les mouvements coopératifs ont entretenue avec le technocratisme croissant, le keynésianisme, la centralisation étatique, le développement territorial et le corporatisme. L’implication du mouvement coopératif dans les réformes associées à cette période sera utilisée comme fil conducteur pour mieux comprendre les stratégies économiques déployées par l’État entre la publication du Manifeste pour la coopération (1940) et la fin de la Révolution tranquille (1983). Soulignons que Mathieu a participé à la recherche et à l’animation du balado Dans les coulisses de l’histoire, produit par le LHPM.  

Toutes nos félicitations!